Conserver son équilibre demande de la concentration et de la délicatesse, de la douceur et du doigté.
Un funambule évite les mouvements brusques, il avance sur la corde prudemment, lentement, il a conscience à chaque seconde de la qualité de son équilibre et de ce qu’il doit faire pour le conserver. Un coup à gauche, un coup à droite, de quelques millimètres, et il avance ainsi en confiance, ne comptant que sur lui-même. Il revient en son centre en permanence, il est attentif à chacun de ses écarts.
Notre équilibre, celui de l’intérieur, celui qui nous fait nous sentir bien, c’est à nous de le conserver. Peut-importe les éléments qui arrivent autour de nous. Nous avons toujours le pouvoir de créer notre équilibre, de le retrouver, de le peaufiner.
Ce qu’il se passe dans nos vies perturbe notre équilibre intérieur. On peut alors se sentir victime, persécuté, et perdre notre équilibre.
Ce qu’il se passe dans nos vies ne ait que perturber l’équilibre mais s’il est rompu alors c’est nous qui n’avons pas du le garder. Tous les éléments extérieurs perturbateurs de notre équilibre, de notre paix et de notre joie que l’on aimerait conserver le plus longtemps possible, tous ces éléments ne sont là que pour nous apprendre encore et encore comment conserver notre précieux équilibre.
Chaque perturbation est une occasion d’apprendre comment retrouver l’équilibre.
Chaque perturbation nous permet de nous entraîner. Souffler un grand coup, revenir en son centre, contrôler nos pensées, laisser s’envoler nos émotions… cette hygiène intérieure quotidienne n’est pas innée pour la grande majorité d’entre nous, alors chaque perturbation est un cadeau d’apprentissage.
Pics : @jaieart
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